On s'y perd
Dans le corps d'un seul ils sont souvent deux
Un qui croit et un qui sait
Un qui voit et un qui tait
Les deux s'inspirent et se retirent.
Un qui peut, l'autre qui ne veut pas
Un qui attend, l'autre qui ment
Les deux persistent à exister
Mais le corps où on pense à deux,
Croit rencontrer l'autre alors qu'il sait
Qu'il voit tel quel l'être qui se tait
Pour lui inspirer et lui retirer
Un rêve si attendu qu'il le veut réel
Il l'attend mais il se ment
Les deux persistent à exister
Pourtant il mourra seul.